Chocobo Racing [Playstation]

Sorti en 1999 sur Playstation et édité par Square Co, Chocobo Racing est un jeu de course sur le thème de la bien connue série Final Fantasy.

Histoire et contexte :
Chocobo et Cid font équipe pour créer une paire de roller efficace pour la course. Mog vient rendre visite à Cid pour voir l'avancement de ses propres demandées, puis défie Chocobo équipé de ses nouveaux rollers, et perd la course.
Mog accusant son propre équipement, Cid lui confie que c'est en réalité à cause de la compétence "turbo" des rollers qu'il a perdu. Cette compétence provient de la pierre bleue qu'il a associé aux rollers.
Mog et Chocobo vont donc partir à travers le monde rassembler des éléments sur ces pierres et rencontrer en chemin : un Golem, un Goblin, un Mage Noir, Shirma la mage blanche, Gros Chocobo, Behemoth, et même le grand dragon Bahamut qui fait office de boss de fin au départ non jouable.

Graphisme :
Graphiquement, ce n'est clairement pas le jeu de l'année et les lacunes du mode histoire sont visibles. Quelques lacunes durant les courses sur certains circuits peuvent également survenir quand vous vous mangez le décor après vous être pris un sort par exemple. Rien de grave, mais il faut en tenir compte. Ce n'est pas laid, mais ça aurait pu être encore bien mieux.

Système de jeu :
Chaque personnage dispose de statistiques qui lui sont propres, ce qui fait que vous serez naturellement amené au début à privilégier le personnage le plus compatible avec votre conduite.
À chaque fois que vous finissez le mode histoire, vous débloquerez un nouveau personnage jouable avec ses propres statistiques, et vous aurez même, en prime, la possibilité de customiser un personnage existant et de l'enregistrer sur votre carte mémoire pour l'utiliser contre un adversaire en mode 2 joueurs par exemple. Les points obtenus pour customiser le personnage de votre choix sont octroyés selon votre qualité de réussite durant le mode histoire, d'où l'utilité de le faire vraiment à fond à chaque fois.
Il y a 10 Personnages à débloquer : Bahamut, Aya Brea (voiture de police, personnage issu de Parasite Eve), Pampa, le Tank de Cid, Chocobo classique, Cloud (en Moto), Moomba, l'Invincible, Squall (en voiture) et Jack (de 3-D Battles of WorldRunner).
Autant dire que certains sont vraiment risibles à jouer, et ça peut être fun si bien exploité !
Vous pouvez également débloquer 2 nouveaux circuits, le mode miroir et 2 nouvelles coupes en mode Grand Prix.

Pour le gameplay du jeu, il est assez simple : Rouler, freiner, utiliser vos sorts et utiliser vos compétences.
Lorsque vous récupérez des sorts durant la course, ils s'ajoutent derrière vous et s'upgradent automatiquement s'ils sont du même type. Vous pouvez cumuler jusqu'à 3 sorts qui s'additionneront s'ils sont identiques :  Feu 1, Feu 2, Feu 3, par exemple, pour un effet plus puissant. Feu 1 tire une boule de feu en ligne droite, nécessaire donc de bien viser. Feu 2 tire une boule de feu à tête chercheuse sur le premier ennemi devant vous à courte distance.
Et enfin Feu 3 tire une boule de feu à tête chercheuse qui ira chercher d'office le premier ennemi qu'elle rencontrera sans limite de distance.
Ce n'est qu'un exemple, chaque sort a son utilité et 1 ou 2 upgrades.
Seul le sort bouclier n'a pas d'upgrade, il vous protège simplement durant une courte période.
Ensuite, chaque personnage a une compétence qui lui est propre (Chocobo possède le turbo de ses rollers par exemple). Toutefois, lorsque vous choisissez un personnage, vous n'êtes pas obligé de prendre sa compétence, vous pouvez en choisir une autre parmi celles disponibles.

Jouabilité :
Bien que les testeurs professionnels semblent penser que les contrôles sont mauvais ou à peine passables, je ne suis qu'à moitié d'accord avec eux.
Il est vrai que le jeu ne propose finalement qu'un gameplay assez basique et peu profond, mais efficace. On aurait tort de vouloir le comparer à ses équivalents que sont Mario Kart et Crash Team Racing, à l'époque, qui ont un gameplay un peu plus poussé, parce que ce jeu propose plutôt une alternative qu'une réelle concurrence avec ces deux mastodontes de Sony et Nintendo.
Pour ma part, je trouve la jouabilité très correcte, ayant passé des heures et des heures sur ce jeu, et la seule réelle chose qui m'ait posé problème, c'est la gestion du personnage une fois qu'il s'est pris un sort, pouvant parfois l'amener à perdre un temps précieux pour repartir dans le bon sens ou pour se sortir d'un coin de circuit.

Difficulté :
Le jeu n'est pas à proprement parlé difficile parce qu'il ne contient finalement que le mode histoire (9 chapitres), un mode "course relai" et un mode versus. Au final, vous tiendrez à peine 1 heure pour finir le mode histoire la première fois, mais vous devrez le faire 10 fois pour déverrouiller tous les personnages et circuits, et le faire à fond pour obtenir un bon score de customisation de personnage.

Durée de vie :
1 heure par mode histoire terminé, puis c'est réellement les grands prix et les jeux à deux joueurs qui feront le sel de ce jeu, car c'est vraiment à deux joueurs qu'on l'apprécie le mieux.
En tout cas, on prend plaisir à y rejouer si on l'a apprécié, et on retrouve vite les sensations et les contrôles, rien n'a été oublié !

Bande son :
Si la plupart des musiques sont simplement des versions réarrangées empruntées à d'autres titres, j'estime pour ma part que les deux musiques du Goblin (mode histoire et circuit de la mine) sont juste géniales ! Mention spéciale également pour la dernière musique du mode histoire ("Kurayaminokumo", "Illusion world", le combat final de FF III) qui est juste magnifique :D

Note Globale :
16/20 : Bien que l'envie de mettre 18/20 ne manque pas, il faut bien admettre qu'il mérite d'être redescendu de quelques points parce qu'on oubliera difficilement que les graphismes auraient pu être améliorés et le système de jeu aurait pu être un peu plus poussé. Pour ma part, j'estime que le jeu ne manque finalement que de ces deux éléments pour être vraiment culte, bien que dans le cœur de nombreux fans, il le soit déjà.